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Vidéo Site de rencontres pour ados : "L'objectif n'est pas d'interdire mais de réglementer", assure la secrétaire d'État en charge de l'Enfance

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Article rédigé par franceinfo
Radio France
Des parents ont dénoncé ces derniers jours sur les réseaux sociaux un site de rencontre pour ados infiltré par des prédateurs sexuels. Charlotte Caubel assure que la sécurité des enfants est "une priorité" du gouvernement.

"L'objectif n'est pas d'interdire certains sites parce qu'on sait très bien que ça conduira les enfants et les ados et les adultes à aller sur d'autres. L'objectif, c'est de réglementer", réagit mardi 22 août sur franceinfo la secrétaire d'État en charge de l'Enfance, Charlotte Caubel, après la polémique autour d'un site de rencontres pour adolescents.

>> "Les enfants sont en danger perpétuel sur Internet" : "Rencontre ados", un site de rencontres internet pour les 13-25 ans infiltré par des prédateurs sexuels

Des parents ont lancé l'alerte ces derniers jours sur les réseaux sociaux au sujet du site "Rencontre Ados", censé être réservée aux 13-25 ans, dénonçant la présence de propositions sexuelles à l'égard d'adolescentes. "Il y a plein de lieux de rencontres pour les ados et les enfants entre eux et pour d'éventuels adultes qui se font passer pour des ados : les messageries Tik Tok, Snapchat, Instagram", constate Charlotte Caubel.

"Depuis l'été 2022, nous avons une loi qui impose aux sites d'obtenir l'autorisation des parents pour que les moins de 15 ans puissent s'inscrire sur ces sites. Nous sommes engagés pour que le décret d'application de cette loi sorte très vite."

Charlotte Caubel, secrétaire d'État en charge de l'Enfance

à franceinfo

"C'est un formidable levier, assure la secrétaire d'État, car cela impose le contrôle de l'âge de l'ensemble des clients".

La loi du 7 juillet 2023 visant à instaurer une majorité en ligne prévoit en effet que les réseaux sociaux mettent en place une solution pour vérifier l'âge de leurs utilisateurs. En cas de non respect de cette obligation, ils s'exposeront à l'avenir à une amende pouvant aller jusqu'à 1% de leur chiffre d'affaires mondial.

"Dire que c'est une priorité du gouvernement d'assurer la sécurité des enfants dans la vie réelle et dans la vie virtuelle, c'est une évidence, martèle la secrétaire d'État en charge de l'Enfance, en particulier contre les prédateurs sexuels, quels qu'ils soient."

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