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Essonne : le maire de Janvry dénonce "un pétage de plomb" après l'arrêté préfectoral interdisant la piscine gonflable

La préfecture de l'Essonne estime que la piscine gonflable de Janvry ne répond pas aux normes d'hygiène et de sécurité et a ordonné sa fermeture. Le maire est révolté.

Article rédigé par franceinfo - Anaïs Bouissou
Radio France
Publié
Temps de lecture : 1min
La piscine gonflable de Janvry, dans l'Essonne, en août 2017. (CAPTURE D'ÉCRAN / BLOG CHRISTIAN SCHOETTL)

Branle-bas de combat dans la commune de Janvry, 650 habitants, dans l'Essonne. Depuis vendredi 4 août, la piscine gonflable, installée par le maire chaque été depuis 17 ans, est sous le coup d'un arrêté préfectoral de fermeture temporaire. La préfecture estime qu'il y a un manquement aux normes d'hygiène et de sécurité ainsi qu'un manque de qualification des encadrants. 

Pour le maire, Christian Schoettl, cette piscine de 25m2 est pourtant loin d'un bassin olympique. L'élu a donc décidé de s'opposer publiquement à cette fermeture qu'il dénonce avec ironie. "On m'a dit que c'était à mes risques et périls. Le prochain conseil municipal, fin août, on le fait dans la piscine, au risque de se noyer dans 75 cm d'eauOn mettra une bouée à Marianne !, lance Christian Schoettl.

"Pétage de plomb"

Pour avoir l'autorisation d'ouvrir cette piscine au public, le maire doit répondre à plusieurs exigences comme "des maîtres-nageurs, des bouteilles à oxygène". Certaines le mettent en colère : "Imaginez qu'on m'impose des perches ! Dans 80 cm d'eau, on va pêcher aux canards !, tempête-t-il. On me demande un poste médical avancé avec du matériel, des brancards etc. Je ne sais pas d'où vient ce pétage de plomb, au point que je me suis demandé s'il n'y avait pas un fonctionnaire qui m'en voulait politiquement ou quelque chose comme ça. On ne peut pas comprendre."

On me demande "Alerte à Malibu" sur une piscine gonflable ! 

Christian Schoettl, maire de Janvry (Essonne)

à franceinfo

Si la préfecture est si exigeante, ce serait parce que la piscine est payante. "Faux", répond Christian Schoettl : les vacanciers doivent juste cotiser au comité des fêtes de Janvry, soit 5 euros par an, explique-t-il. 

À Janvry, dans l'Essonne, la piscine de la discorde : le reportage d'Anaïs Bouissou

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