Fin de vie : coup d'envoi de l'examen du projet de loi
Le marathon parlementaire autour de l'aide à mourir débute enfin, lundi 13 mai. Quelque 1 900 amendements ont été déposés pour ce premier round en commission spéciale à l'Assemblée nationale, en amont de l'examen de la réforme dans l'hémicycle, prévu dans deux semaines. Le sujet est si sensible que le premier débat se fait sur le choix des mots. Le texte gouvernemental utilise l'expression "aide à mourir", alors que certains députés préféreraient employer les mots "euthanasie" ou encore "suicide assisté".
Un projet de loi qui promet d'intenses débats
Pour accéder à cette aide à mourir, plusieurs conditions sont posées dans le texte du gouvernement. Le patient doit avoir plus de 18 ans et être atteint d'une maladie grave et incurable, et son pronostic vital doit aussi être engagé à court ou à moyen terme. Autre question épineuse : que faire quand le patient n'a plus le discernement nécessaire pour demander l'aide à mourir ? Des députés de gauche et du camp présidentiel souhaitent dans ce cadre donner la possibilité de formaliser ce souhait dans des directives anticipées. Entre aussi en ligne de compte la responsabilité médicale. Le projet de loi promet d'intenses débats à l'Assemblée.
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