Fin de vie : le gouvernement sensibilise les Français sur ce sujet tabou
La dernière loi, votée en 2016, permet de rédiger à l'avance ses volontés. Or, très peu de Français le font. C'est pourquoi le gouvernement lance une campagne d'information ce lundi 20 février.
Grâce aux directives anticipées, la loi permet de mentionner par écrit ses propres volontés en cas de longue maladie ou d'accident majeur. Des dispositions claires qui donnent aux médecins la possibilité de limiter les traitements ou d'opter pour une sédation profonde. En clair, être endormi jusqu'au décès. Depuis l'adoption du texte il y a un an, seuls 2% des Français ont fait part de leurs volontés. Pour y remédier, le gouvernement lance une campagne d'information.
Briser un tabou
"Il faut que l'on puisse en parler avec son médecin, un professionnel de santé, en famille", explique la ministre de la Santé, Marisol Touraine, pour "savoir à qui on veut faire confiance pour régler des situations difficiles, si le cas se présentait". Cette campagne sur la fin de vie s'adresse aux malades pour les informer sur les droits, mais aussi à leurs proches pour favoriser le dialogue et briser un tabou.
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