Le procès du docteur Bonnemaison relance le débat sur la fin de vie en France
L'ex-urgentiste est de nouveau jugé depuis ce lundi 12 octobre. Clément Weill-Raynal revient sur les faits et sur le débat de fond qui se cache derrière ce procès.
Le docteur Bonnemaison est jugé en appel à partir de ce lundi 12 octobre à la cour d'assises d'Angers (Maine-et-Loire). Il doit s'expliquer pour avoir aidé sept patients en phase terminale à mourir. Sur place, Clément Weill-Raynal rappelle qu'il a été acquitté lors d'un premier procès.
"Ce verdict d'acquittement, prononcé par des jurés populaires, traduit le souhait d'une partie de l'opinion publique qui voudrait qu'en matière de fin de vie, on puisse aller plus loin que ce que permet la loi actuelle", explique le journaliste de France 3.
Il encourt la perpétuité
Le parquet a fait appel "parce qu'il considère que le docteur Bonnemaison a très clairement franchi les limites de la loi en abrégeant la vie de certains patients qui, certes, n'avaient que quelques jours ou quelques heures à vivre, mais qui n'avaient jamais manifesté un tel désir de partir plus tôt", poursuit-il.
En théorie, le docteur Bonnemaison encourt la réclusion criminelle à perpétuité. Lors du premier procès, le procureur avait requis une peine de cinq ans de prison, éventuellement assortie de sursis.
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