: Vidéo Loi sur la fin de vie : "Si le patient avait eu des droits, et que ce n'était pas le médecin qui faisait ce qu'il voulait, l'affaire aurait duré moins longtemps.", estime le neveu de Vincent Lambert
"Dans l'affaire Vincent Lambert, si le patient avait eu des droits, et que ce n'était pas le médecin qui faisait ce qu'il voulait, l'affaire aurait duré moins longtemps. Et c'est au juge de garantir les libertés individuelles !", souligne François Lambert.
Le neveu de Vincent Lambert, décédé après 11 ans de coma végétatif et six ans de bataille judiciaire, était invité dans le Talk de franceinfo mercredi 10 avril alors que le même jour arrivait sur la table du conseil des ministres le projet de loi sur la fin de vie, ultime étape avant son examen par les parlementaires.
"Il faudra nécessairement que le juge judiciaire s'en occupe"
"A l'inverse de l'avortement où vous pouvez trouver un médecin qui sera d'accord avec sa clause de conscience pour pratiquer l'avortement, poursuit François Lambert, si vous êtes en fin de vie, si vous êtes très malade, vous n'avez pas le choix du service dans lequel on vous met. Vous n'avez pas le choix du médecin non plus qui s'occupe de vous. Donc si vous voulez une loi qui s'applique à tout le monde et effectivement qui permette de vous donner des droits, il faudra nécessairement que le juge judiciaire s'en occupe, de mon point de vue."
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