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"À un moment, il faut se dire : c'est sa vie, son choix", confie la maman de Giani, qui a voulu mourir

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"A un moment, il faut se dire : c'est sa vie, son choix", confie la maman de Giani, qui a voulu mourir
"A un moment, il faut se dire : c'est sa vie, son choix", confie la maman de Giani, qui a voulu mourir "A un moment, il faut se dire : c'est sa vie, son choix", confie la maman de Giani, qui a voulu mourir (FRANCEINFO)
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Fabienne Gauclin, auteure du livre intitulé "Si mon fils ne veut plus vivre...", est l'invitée du 23h de franceinfo mercredi 11 septembre.

La loi sur la fin de vie n'est pas discutée dans le cadre de la loi de bioéthique. Fabienne Gauclin le regrette : "C'est capital pour les gens en souffrance. Il faut absolument les aider à partir dignement. C'est ce que je voulais mon fils".

La loi Leonetti interdit l'euthanasie et le suicide assisté, mais autorise la sédation profonde et continue jusqu'au décès. "Mon fils a pu bénéficier d'une sédation profonde. Le fait d'arrêter la machine lui permettait de partir, mais la sédation lui a permis de partir sans souffrance ni douleur, en paix", confie la maman de Giani, laissé pour mort après une agression dans une rue de Lisieux (Calvados) en 2015. À 27 ans, les coups l'ont rendu handicapé à 95%.

Il vivait un "cauchemar"

Les dernières semaines de vie de son fils sont un déchirement. "On a fait tout ce que la médecine a pu lui proposer. Mais il ne pourrait jamais plus manger ni parler et en plus il avait des acouphènes en permanence", précise-t-elle.

Fabienne Gauclin a fini par accepter le souhait de mourir de son fils et le raconte dans son livreSi mon fils ne veut plus vivre... : "De le voir souffrir tous les jours, j'ai commencé à me mettre à sa place et réaliser que c'était un cauchemar pour lui".

La maman de Vincent Lambert a mené le combat inverse. "J'étais un peu mal à l'aise. Aucune maman ne veut perdre son enfant, mais quand vous le voyez souffrir et qu'il vous supplie. À un moment, il faut se dire : c'est sa vie, son choix", commente-t-elle.

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