Frigide Barjot lâchée par ses proches ?
"Stop, Frigide !
Fais rewind d'urgence ". Voilà les mots de son propre beau-frère, Marc
Tellenne, plus connu sous le pseudonyme de Karl Zéro. Dans une lettre ouverte
publiée lundi matin sur le site Le Huffington Post , l'animateur de
télévision, frère du mari de Frigide Barjot, lui adresse un cri d'alarme, après
que celle-ci a affirmé vendredi, lors d'une manifestation devant le Sénat : "Hollande veut du sang, il en aura ! ".
Karl Zéro revient sur cet événement :
"Tu étais
devant le Sénat. Civitas était curieusement dans le coin, et j'ai compris que
tu étais en train de riper total (...) Quand je t'ai entendue, toi Virginie, ma
belle-sœur – encore catholique j'espère – tempêter : 'Hollande veut du sang, il
en aura ! Nous vivons dans une dictature !' je me suis dit, paraphrasant ton
mari : "Ouh là ! On se calme et on boit frais à Saint-Tropez !".
Karl Zéro, qui s'était
déjà exprimé en faveur du mariage civil pour tous, compare Frigide Barjot à la
"croix pour toutes les épaules ", citant Marie-Antoinette. "Pas une émission sans que l'on aborde le chapitre familial "
déplore celui qui, dans le même temps, était en tournée de promotion pour un
livre qu'il a écrit. "Et moi d'expliquer que oui, je suis catholique
mais que non je ne suis pas contre le mariage pour tous ". Karl Zéro
conclut sa lettre en signant "ton beauf qui te pardonnera si t'arrêtes
les frais ".
"Tu as ouvert
la boîte de Pandore de l'homophobie "
Mais avant ce très
médiatique courrier de Karl Zéro à sa belle-sœur, une autre lettre ouverte à
Frigide Barjot a été au cœur des attentions durant le week-end. Celle-ci est
signée par Alexandre Dousson, qui se dit homosexuel et qui affirme bien connaître
Frigide Barjot. "J'ai de beaux souvenirs avec toi, tu connais ma
famille, j'ai brunché chez toi, je t'ai donné le bras sur le tapis rouge du
festival de Deauville (...) ", raconte-t-il.
Dans sa lettre ouverte, qui
est en fait un long statut Facebook, Alexandre Dousson, ancien responsable de la
communication de plusieurs boîtes de nuit, accuse Frigide Barjot d'être devenue
"un danger public " :
"Avec ton appel
au sang, hier soir je me suis retrouvé à raccompagner les clients jusqu'aux
taxis et à les conseiller de faire attention. Tu as ouvert la boîte de Pandore
de l'homophobie et je ne te le pardonnerai jamais ".
"Je souhaite que
le tombeau de merde que tu as soulevé finisse par te retomber dessus et masquer
l'odeur putride de tes propos ", ajoute le message. Avec plus de 15.000
"likes", ce statut partagé quelque 7.000 fois se conclut par une
rupture, celle du lien d'amitié qui liait les deux individus – en tout cas sur
les réseaux sociaux : "Je remercie Facebook d'avoir inventé la fonction
'supprimer un contact', ce sera le dernier plaisir que je m'octroie avec toi ".
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