: Vidéo 20 000 infirmières américaines volontaires ont traversé l'Atlantique pour soigner les blessés de la guerre 14-18
Au printemps 1917, les Etats-Unis d’Amérique entrent en guerre. Des milliers de jeunes infirmières civiles, les nurses, traversent l’Atlantique pour porter secours aux victimes de la Première Guerre mondiale… Extrait du magazine "13h15 le dimanche" du 18 novembre 2018.
"Quand la guerre a été déclarée, il y avait des gens [aux Etats-Unis] qui ne voulaient pas partir se battre. Des soldats américains étaient enrôlés, donc ils n’étaient pas là par choix. C’est ce qui me ramène aux infirmières de l’armée américaine. Elles étaient des civiles qui s’étaient portées volontaires", rappelle le docteur Marjorie Desrosier, historienne américaine spécialiste de l’histoire des infirmières.
Avant la guerre, il n’y avait que quelques centaines de nurses dans l’armée des Etats-Unis d’Amérique. A partir de 1917, des milliers de femmes s’engagent pour servir sous l’égide de la Croix-Rouge. Le contingent passe en un an à 20 000 infirmières, toutes volontaires, pour aller au plus près des combats meurtriers de la Première Guerre mondiale.
"Au service de l’humanité"
"Etre infirmière, c’est être au service de l’humanité et les infirmières américaines avaient le sentiment qu’il y avait une grave crise humanitaire en France", précise Marjorie Desrosier. Ces femmes, souvent très jeunes, ont traversé l’Atlantique pour venir soigner les blessés du premier conflit mondial qui ravageait le continent européen.
Ces milliers d’infirmières ont apporté avec elles le savoir-faire à l’américaine, notamment le suivi des blessures avec des techniques nouvelles de rééducation. Pouvaient-elles être préparées à ce qu'elles ont vécu en France ? "Je ne peux pas imaginer ce que c'était : être une infirmière, aller en France et être témoin de tout ça, travailler jusqu’à l’épuisement, prendre soin de ces soldats, particulièrement durant cette année si intense de 1918…" reconnaît l’historienne.
Extrait de "Le destin de Josephine H." diffusé dans le magazine "13h15 le dimanche" (Facebook, Twitter, #13h15) du 18 novembre 2018.
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