Affaire Hugo Auradou et Oscar Jegou : les deux rugbymen français, accusés de viol, ont été libérés mais doivent rester en Argentine, annonce le parquet de Mendoza
Ils ne peuvent pas rentrer en France. Les deux rugbymen du XV de France, Hugo Auradou et Oscar Jegou, accusés d'avoir violé et frappé une femme dans leur hôtel, dans la nuit du samedi 6 au dimanche 7 juillet, après un match du XV de France, sont désormais libres, a annoncé lundi 12 août le parquet de Mendoza. Toutefois, ils sont obligés de rester en Argentine tant que l'instruction se poursuit, précise-t-il.
Le parquet a estimé qu'à ce stade, les "éléments suffisants n'ont pas été réunis" pour justifier le maintien en détention préventive de Hugo Auradou et Oscar Jegou, inculpés de viol aggravé. Après avoir été arrêtés le 8 juillet, puis écroués, les deux rugbymen étaient placés en résidence surveillée depuis le 17 juillet.
Début juillet, la procureure générale de Mendoza, Daniela Chaler, affirmait que "la déposition [de la plaignante] était assez longue, complète, détaillée et correspondait, pour l'heure, aux conclusions médico-légales". Elle ajoutait que "les lésions sont compatibles avec le récit de la victime, mais pas nécessairement exclusivement issues d'une agression sexuelle".
De leur côté, les deux sportifs ont "confirmé avoir eu dans la nuit une relation sexuelle avec la jeune femme mais (...) fermement nié toute forme de violence", selon un communiqué de la Fédération française de rugby publié début juillet. Ces relations sexuelles étaient "consenties", a affirmé leur avocat argentin Rafael Cuneo Libarona.
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