Étudiants : le gouvernement accélère sa lutte contre les violences sexuelles et sexistes
Le nouveau slogan "Sans Oui, c’est interdit" s’affiche dès à présent dans les universités et les écoles françaises. Entre 2019 et 2020, 149 000 étudiants ont été concernés par des agressions sexuelles ou des tentatives d’agression. La ministre de l’Enseignement supérieur lance une grande campagne avec des mesures pour lutter contre ces violences.
"Sans Oui, c’est interdit." Un message clair, destiné à être affiché dans tous les établissements d’études supérieures. Le gouvernement accélère sa lutte contre les violences sexuelles et sexistes, avec l’annonce d’une grande campagne de sensibilisation auprès des étudiants. Sylvie Retailleau, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, annonce que le budget annuel dédié à la prévention va doubler, passant d’1,7 à 3,5 millions d’euros par an.
Près de 150 000 étudiants concernés entre 2019 et 2020
L’objectif : augmenter le personnel formé à ces questions. La principale organisation étudiante salue ces progrès, même s’ils demeurent insuffisants. Dans une université qui a connu plusieurs affaires ces derniers mois, la présidente estime que former seulement le personnel ne suffit plus. "On doit former, pour moi, de manière obligatoire, tous les étudiants qui mettent le pied à l’université Paris-Saclay", déclare la présidente Estelle Lacona. Entre 2019 et 2020, près de 150 000 étudiants ont été concernés par une agression ou une tentative d’agression sexuelle.
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