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Harcèlement de rue : après l'agression, l'enquête

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Harcèlement de rue : après l'agression, l'enquête
Harcèlement de rue : après l'agression, l'enquête Harcèlement de rue : après l'agression, l'enquête (FRANCE 3)
Article rédigé par France 3
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Marie Laguerre a été frappée au visage après avoir répondu à l'homme qui la harcelait. L'homme n'a pas été identifié. Le parquet a ouvert une enquête, qui s'annonce difficile.

Marie Laguerre a décidé de publier la vidéo où on la voit être frappée au visage après avoir répondu à l'homme qui la harcelait alors qu'elle rentrait chez elle. "Il s'est permis de faire des bruits dégradants, des sifflements, des coups de langue", confie l'étudiante de 22 ans. Elle décide alors de porter plainte et de relayer son histoire sur les réseaux sociaux.

L'infraction pour harcèlement des rues n'existe pas encore

Le parquet a ouvert une enquête, mais lundi 30 juillet l'auteur des faits n'avait toujours pas été identifié. L'enquête s'annonce compliquée. "Il n'y a pas d'ADN. Il va donc falloir faire une enquête de voisinage, recueillir des témoignages et voir s'il n'a pas déjà commis ce genre de fait", explique Fabien Vanhemelryck, du syndicat Alliance Police. S'il est arrêté, l'agresseur de Marie sera surtout jugé pour violences. Car l'infraction pour harcèlement des rues n'existe pas encore. Cela pourrait néanmoins changer en septembre 2018. Un projet de loi propose de punir ce genre de comportements.

Les commentaires sur le physique, les sifflements, les regards appuyés ou encore les propos sexistes pourraient être passibles d'une amende entre 90 à 750 euros. Le texte doit être voté par le Parlement d'ici la fin de la semaine.

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