Jeune fille violée à Lyon : la justice mise en cause ?
Une famille iséroise demande, mardi 13 avril, des comptes à la justice. Leur fille de 17 ans a été violée à Lyon par un homme qui avait bénéficié d'une remise en liberté anticipée.
Il y a six mois, Anne-Lise, une jeune Iséroise alors âgée de 17 ans, est droguée et violée par un homme qu'elle connaît à peine. Avec ses parents, elle décide de porter plainte. C'est alors qu'ils apprennent que le suspect était en prison seulement quelques mois avant pour avoir séquestré et violé sa compagne, mais qu'il a bénéficié d'une libération conditionnelle. "Un gendarme me dit : 'C'est une libération Covid' (...). Pourquoi libérer un individu qui a commis des actes monstrueux sur son ex-compagne ?", s'interroge Patrice, le père d'Anne-Lise.
Une libération anticipée
Condamné à quatre ans de prison, l'homme de 27 ans sort en mai 2020, soit six mois avant la fin de sa peine. Le juge motive sa décision en disant que l'individu a pris conscience de la gravité des faits. Après expertise, le risque de récidive est qualifié de faible, même s'il ne peut être éliminé. Finalement, le juge rappelle qu'au vu de la situation sanitaire, le taux d'occupation de la maison d'arrêt de Lyon-Corbas (Rhône) doit être réduit. "Notre fille a de la colère, elle ne comprend pas, elle n'admet pas", ajoute Patrice. Les parents d'Anne-Lise ont décidé d'attaquer l'État pour faute lourde.
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