Médecine : le sexisme et le bizutage ont toujours cours à la faculté

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Durée de la vidéo : 2 min
La Faculté de médecine de Tours (Indre-et-Loire) est au cœur d'une polémique. Une banderole sexiste, affichée lors d'une soirée, a suscité de vives réactions. Depuis, les étudiantes dénoncent une culture du viol décomplexée.
Médecine : le sexisme et le bizutage ont toujours cours dans les facultés La Faculté de médecine de Tours (Indre-et-Loire) est au cœur d'une polémique. Une banderole sexiste, affichée lors d'une soirée, a suscité de vives réactions. Depuis, les étudiantes dénoncent une culture du viol décomplexée. (France 2)
Article rédigé par France 2 - N. Tabouri, A.-C.Rothe, L.Pekez, A. da Silva, France 3 Centre-Val de Loire, @RévélateursFTV
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La Faculté de médecine de Tours (Indre-et-Loire) est au cœur d'une polémique. Une banderole sexiste, affichée lors d'une soirée, a suscité de vives réactions. Depuis, les étudiantes dénoncent une culture du viol décomplexée.

Des étudiants en médecine, hilares, qui brandissaient une banderole représentant une femme nue inconsciente plongée dans un verre à cocktail, avec une mention explicite au GHB, une drogue surnommée la "drogue du violeur". Cette image, publiée par des étudiants de l'université de Tours (Indre-et-Loire) ), a provoqué une forte indignation.

Une enquête a été ouverte

Après l'annonce de l'ouverture de l'enquête, l'association à l'origine de la banderole a été suspendue. Pour la présidence de l'université, pas question de laisser passer cela, d'autant plus qu'elle a reçu d'autres signalements. Dans les facultés de médecine et les hôpitaux, l'humour grivois persiste. En janvier 2023, les établissements de santé ont été sommés de retirer les fresques ornant les salles de garde. Cependant, les mentalités évoluent lentement. Actuellement, la loi punit de six mois d'emprisonnement et de 7 500 euros d'amende les personnes se livrant à des actes de bizutage.

Regardez l'intégralité du reportage dans la vidéo ci-dessus.

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