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Saint-Etienne : une enquête ouverte après des accusations de viols au Pôle France de gymnastique féminine

Des gymnastes accusent un entraîneur de viols commis dans les années 1980 et 1990. De nouvelles investigations vont être menées.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Une enquête a été ouverte après des accusations de viols au Pôle France de Saint-Etienne (Loire), le 23 février 2021. (THOMAS BARWICK / DIGITAL VISION / GETTY IMAGES)

Le parquet de Saint-Etienne a annoncé, mardi 23 février, l'ouverture d'une enquête après des accusations de viols qui auraient été commis au sein du Pôle France de gymnastique féminine de Saint-Etienne (Loire), dans les années 1980 et 1990.

L'ouverture de cette enquête, confiée à la Brigade de recherches de la gendarmerie de Saint-Etienne, intervient à la suite de nouvelles plaintes pour agressions sexuelles et viols déposées en 2020 et 2021 par d'anciennes gymnastes envers un entraîneur bénévole du Pôle France de Saint-Etienne, aujourd'hui âgé de 79 ans.

Une enquête administrative ouverte

Les plaintes de ces gymnastes, qui avaient 12 ou 13 ans à l'époque des faits, avaient jusqu'alors été classées sans suite pour cause de prescription. L'examen de l'une d'elles, qui avait été classée en 2010, "révèle que des actes d'enquête complémentaires sont susceptibles de concourir à la manifestation complète de la vérité", a précisé dans un communiqué David Charmatz, le procureur de la République de Saint-Etienne.

"Cette situation justifie que de nouvelles investigations soient menées, qui porteront aussi sur des faits similaires qui auraient été commis en 1985-1986 par le même individu, et qui viennent d'être dénoncés par une autre gymnaste du pôle stéphanois, âgée à l'époque de 12 ou 13 ans", a-t-il poursuivi.

Alertée au printemps dernier par des signalements d'anciennes gymnastes, la Fédération française de gymnastique a de son côté demandé l'ouverture d'une enquête administrative. Dans l'attente des conclusions, la préfecture de la Loire a indiqué avoir pris une "mesure conservatoire d'interdiction temporaire d'exercer toute fonction d'encadrement pendant six mois" envers une ex-entraîneuse du Pôle France de Saint-Etienne, accusée de ne pas avoir révélé les faits après avoir reçu les confidences de jeunes victimes.

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