Vidéo Soumission chimique : "Je me suis retrouvée nue chez lui", témoigne une victime

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Une victime de soumission chimique raconte comment elle a été violée après avoir bu un verre dans un magasin. L'homme qu'elle accuse s'est donné la mort.
Soumission chimique : "Je me suis retrouvée nue chez lui", témoigne une victime Une victime de soumission chimique raconte comment elle a été violée après avoir bu un verre dans un magasin. L'homme qu'elle accuse s'est donné la mort. (France 2)
Article rédigé par France 2 - T. Paga, S. Soubane, M. Beaudouin, L. Rochette
France Télévisions
France 2
Une victime de soumission chimique raconte comment elle a été violée après avoir bu un verre dans un magasin. L'homme qu'elle accuse s'est donné la mort.

Elle a vécu la dévastation d'un viol subi sous l'emprise de stupéfiants et "la complexité de pouvoir parler". En 2019, Fabienne Martini a été victime de soumission chimique, de la part d'un commerçant de Pornic (Loire-Atlantique). Elle témoigne, mardi 15 octobre sur France 2, alors que le procès des viols de Mazan contribue à sensibiliser le grand public sur ce risque"On ne peut pas décrire par la suite ce qui nous est arrivé", souligne-t-elle. "C'est là où la perversité est affreuse".

Fabienne Martini raconte qu'elle était entrée dans une boutique de sa ville pour acheter du fromage et une bouteille de vin, en octobre 2019. Après avoir goûté un verre proposé par le commerçant, elle est prise d'un malaise. Le reste de la soirée lui revient par "flash" : "Je me suis retrouvée à ce qu'on m'aide à monter dans un 4x4 noir", "nue chez lui". Deux jours plus tard, encore désorientée, elle demande des explications,à cet homme, qui lui donne rendez-vous à son domicile, où elle témoigne avoir été victime d'un nouveau viol sous la contrainte de la violence.

Elle garde la crainte d'être suivie

C'est un ami qui, au téléphone, pose le mot "viol" sur ce qu'elle vient de subir. Un terme qu'elle met du temps à digérer : "Quand j'ai entendu ce mot, j'ai dit 'Non, je ne peux pas ça... Ce n'est pas possible'". Quatre mois après les faits, elle porte finalement plainte. L'affaire ne sera jamais jugée : l'homme qu'elle accuse s'est suicidé. Fabienne Martini, elle, garde "la phobie de sortir seule" et d'être suivie. Mais, après plusieurs années de soins, elle s'est engagée dans une association de victimes pour combattre le viol.

Regardez l'intégralité du reportage dans la vidéo ci-dessus. 

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