Soupçons de viols sur mineures : le chanteur Jean-Luc Lahaye mis en examen et placé en détention provisoire
Le chanteur, vedette des années 1980, est soupçonné de viols et agressions sexuelles sur deux mineures de plus de 15 ans.
Le chanteur Jean-Luc Lahaye a été mis en examen vendredi 5 novembre et placé en détention provisoire, notamment pour "viol" et "viol sur mineur de plus de 15 ans", a appris franceinfo de source judiciaire vendredi 5 novembre. Il est également mis en examen pour "agression sexuelle de mineurs de plus de 15 ans" et "abus de faiblesse d'un mineur". Le chanteur est par ailleurs placé sous le statut de témoin assisté pour "atteinte à l'intimité de la vie privée par fixation d'images à caractère sexuel" et "détention d'images pédopornographiques".
Il avait été placé en garde à vue mercredi. Selon nos informations, le chanteur a continué de nier les faits pendant sa garde à vue et a parlé de relations sexuelles consenties entre les deux adolescentes qui ont révélé les faits et lui.
Sa fille remise en liberté jeudi
Trois femmes avaient été placées en garde à vue en même temps que le chanteur. Sa fille a été remise en liberté jeudi en raison de son état de santé. Les deux autres sont les mères des victimes, soupçonnées de "non-dénonciation de crime" et "complicité de viol sur mineur de plus de 15 ans", pour avoir encouragé leurs filles à avoir des rapports sexuels avec Jean-Luc Lahaye. L'une a été remise en liberté jeudi, l'autre vendredi matin. Pour l'instant, les suites judiciaires concernant la fille du chanteur et les deux femmes après leurs gardes à vue ne sont pas connues.
Jean-Luc Lahaye, 68 ans, a été interpellé mercredi matin, après les plaintes de deux jeunes femmes qui l'accusent de viols et d'agressions sexuelles en 2013 et 2014, alors qu'elles étaient mineures de plus de 15 ans. Le chanteur avait déjà été condamné à un an de prison avec sursis pour corruption de mineurs sur l'une des deux filles en 2015. Cette fois-ci, il a été entendu pour de nombreux chefs, tels que le viol, les agressions sexuelles, la corruption de mineures de plus de 15 ans, l'abus frauduleux de l'état de faiblesse de ces mineures pour les conduire à des actes préjudiciables, l'atteinte à l'intimité de la vie privée ainsi que la détention d'images pédopornographiques, selon une source judiciaire à franceinfo.
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