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Les premiers "Etats généraux des femmes journalistes" auront lieu mi-avril à Paris

L'association Prenons la une, organisatrice de l'événement, souhaite ainsi élaborer des solutions concrètes aux discriminations en tous genres et au harcèlement dans les rédactions.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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L'association Prenons la une organisera mi-avril, à Paris, les premiers "Etats généraux des femmes journalistes". (MAXPPP)

L'association Prenons la une, qui défend une meilleure représentation des femmes et l'égalité professionnelle dans les médias, organisera mi-avril à Paris les premiers "Etats généraux des femmes journalistes", pour élaborer des solutions concrètes aux discriminations en tous genres et au harcèlement dans les rédactions.

Cet événement, qui aura lieu à la Cité des sciences, devrait accueillir 200 à 300 participantes, espère l'association. Au programme : des ateliers sur des thématiques variées telles que les inégalités de salaire, les discriminations de toutes natures, le harcèlement et le cyberharcèlement, la grossophobie ou encore les difficultés propres aux femmes pigistes.

Un cahier de doléances remis au ministère de la Culture et aux rédactions

Cette journée s'inspire des "Assises pour la parité", organisées par les femmes du secteur du cinéma en septembre 2018 : elles "s'étaient réunies autour d'une table pour débattre de leur vécu et aboutir à des solutions très concrètes et pratiques dans leur cadre professionnel", a expliqué à l'AFP Léa Lejeune, présidente de Prenons la une.

L'association veut s'adresser, au-delà du cercle de ses adhérentes et sympathisantes, à des journalistes de tous horizons, quel que soit leur parcours professionnel et personnel. Ces Etats généraux déboucheront sur un cahier de doléances, qui sera remis au ministère de la Culture et aux rédactions. Ces premiers Etats généraux aborderont des problématiques bien plus larges que le harcèlement, allant du racisme aux évolutions de carrière et à la mobilité des femmes journalistes.

L'association Prenons la une s'est illustrée depuis deux ans face aux nombreuses affaires de harcèlement qui secouent les médias français, des révélations liées au mouvement #Metoo fin 2017 à celles toutes récentes concernant la "Ligue du LOL".

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