Inconciliables, pro et anti-corridas se défient à Nîmes et Arles
"Aficionado je suis, aficionado je reste" : clamait la banderole des pro-corrida, ce matin, à Nîmes qui organise la semaine prochaine sa feria d'automne. Une manifestation, près de deux mois après l'interdiction par le parlement régional de Catalogne, en Espagne, des combats de taureaux. Manifestation au nom de la tradition : "la corrida qui fait partie de notre culture", a défendu notamment le sénateur-maire UMP de Nîmes,
Jean-Paul Fournier, venu défiler.
Quelques heures plus tard, ce sont les anti-corrida qui se sont montrés à Nîmes. Réunissant entre 1.800 (selon la police) et 3.000 (selon les organisateurs) personnes. "Jamais une manifestation anti-corrida n'avait réuni autant
de monde", s'est réjouie Claire Starozinski, la présidente de l'Alliance pour la
suppression des corridas. La manifestation s'est terminée par une chaîne humaine tout autour des
arènes.
Ce soir, les pro devaient encore faire un coup d'éclat, en réunissant près de "10.000" personnes à Arles, pour une photo de famille.
_ Dans le sud
de la France, 73 villes sont recensées comme organisatrices de
spectacles taurins.
Cécile Quéguiner, avec agences
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