Jour et nuit, les femmes de Lejaby occupent leur entreprise
Elles sont venues des sites de production de
Bellegarde-sur-Valserine et de Bourg-en-Bresse dans l'Ain et du Teil
en Ardèche pour tenter d'obtenir le maintien de leurs emplois ou
à défaut une indemnité de licenciement allant jusqu'à 70.000 euros.
“On a apporté les duvets, les couvertures, les tapis de sol, des
lingettes pour la toilettes du matin, on a bu le café, et mangé les
petits pains, ça s'est super bien passé” explique l'une d'entre elles.
La direction de Lejaby, dont l'actionnaire majoritaire est le
groupe autrichien Palmers, avait annoncé en avril dernier son
intention de fermer trois sites de production en France dont son
berceau historique de Bellegarde-sur-Valserine, et de supprimer 197
postes sur 653 et pour produire à moindre coût à l'étranger.
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