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Journée de la femme : les secteurs qui se féminisent

En cette journée mondiale pour les droits des femmes, François Hollande reçoit une centaine de citoyennes françaises engagées pour leurs droits. L’occasion de revenir sur les inégalités toujours criantes entre les sexes mais aussi les avancées dans certains secteurs d'activité.
Article rédigé par franceinfo
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  (Les premières femmes sous-officiers de gendarmerie viennent d'être formées © Radio France | Valérie Le Nigen)

Préjugés, différences de salaires, sexisme,... l’accès au travail reste plus difficile pour les femmes. Néanmoins, certaines n’hésitent pas à s’engager dans des métiers traditionnellement exercés par des hommes.

C’est le cas de Claudia, 26 ans, originaire de Brest, qui souhaite devenir gendarme mobile. "Je suis rentrée à l'école en croisant les doigts, en espérant avoir ma place (…) et pouvoir être dans le feu de l’action ", explique-t-elle, alors que les premières femmes sous-officiers viennent d'être formées.

Claudia, gendarme mobile : "On peut faire aussi bien que les hommes"

La maçonnerie, secteur très masculin

Autre secteur largement représenté par les hommes, la maçonnerie. Pourtant, Tiphaine, 17 ans, est déterminée à vouloir y faire sa place. "Les gens sont souvent surpris. Même avec les clients, on n’est pas pris au sérieux. Il faut toujours faire ses preuves ", constate-t-elle. Et même si les hommes ont plus de facilités à porter les poids, "on trouve des solutions, on n’est pas plus bêtes qu'eux ", poursuit-elle.

Les femmes exerçant dans le bâtiment, encore victimes de préjugés - reportage de Yann Lastennet
En reprenant l’entreprise de peinture de son père, Virginie a également dû faire ses preuves. "Lorsque des clients avaient besoin de renseignements, ils se tournaient toujours vers mon père ",  explique-t-elle, soulignant qu’  "il ne faut surtout rien lâcher ".

On imagine également le métier d'électricien souvent réservé aux hommes. Pourtant, de plus en plus de femmes exercent dans ce domaine. Sarah a 27 ans et fait des réparations chez des particuliers. Un métier qui ne présente pas de difficulté particulière et qui est "accesible à tous" selon elle.

Sarah, électricienne en formation : "Ce métier est accessible à tous" - reportage de Pierre Marsat

Sensibiliser la famille et les professeurs

Mais les préjugés ont toujours la peau dure. Selon Françoise Brunet, chargée de mission au centre de formation des apprentis du bâtiment au Mans, "il y a également  les professeurs et la famille à convaincre ". Et il reste du travail, car sur les 710 apprentis que compte le centre du Mans, il n'y a que 37 filles.  

 

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