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Affaire Kulik : une personne présentée au juge vendredi

Un homme sera déféré devant le juge d'instruction vendredi matin à l'issue de sa garde à vue, dans le cadre de l'affaire du meurtre d'Elodie Kulik en 2002. Deux des sept gardés à vue ont été libérés, les quatre derniers sont encore entendus par les gendarmes.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
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  (Maxppp)

Sur les sept personnes
placées mercredi en garde à vue, seules deux ont été relâchées jeudi soir.
Elles n'ont "pas de rapport " avec l'affaire Kulik, selon le parquet.
Un autre homme, par contre, sera déféré devant le juge d'instruction vendredi
matin. Les autres gardés à vue étaient toujours entendus par les gendarmes
jeudi soir.

Ces sept individus, âgés
de 28 à 45 ans, ont vu leur garde à vue prolongée mercredi soir. Ils sont tous des
copains de soirée de Grégory Wiard, l'auteur présumé du crime, décédé quelques
mois après les faits, mais identifié à titre posthume en 2012. Le parquet tente
de savoir si ces personnes ont "des éléments à apporter " dans l'enquête
sur la mort d'Elodie Kulik en 2002. Cette directrice d'une agence bancaire, âgée
alors de 24 ans, avait été violée et étouffée, dans la Somme.

Deux voix d'hommes entendues
au moment du meurtre

Les enquêteurs pensent en
effet que le meurtrier présumé n'a pas agi seul. Au moment de son meurtre en
2002, Elodie Kulik avait réussi à appeler les pompiers, qui avaient alors
entendu au moins deux voix d'hommes derrière la voix de la victime. Les
recherches ADN sur un mégot et un préservatif trouvés sur la scène de crime
n'avaient alors rien donné.

L'identification de Grégory Wiard, le principal suspect, confondu par son ADN début 2012, a permis de relancer l'enquête. En avril 2012, quatre hommes
avaient été entendus en qualité de témoins puis remis en liberté. En décembre
dernier, l'ancienne compagne du principal suspect avait été placée en garde à
vue. Les enquêteurs l'avaient relâchée, estimant que la présence de son ADN sur
la scène de crime n'était pas un élément suffisant. 

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