Assassinat d'Hélène Pastor : une reconstitution pour lever les zones d'ombre
Il y a au moins une certitude dans cette affaire qui comporte encore beaucoup de zones d'ombre. Wojciek Janowski, le gendre d'Hélène Pastor, n'était pas le 6 mai aux abords de l'hôpital l'Archet où la richissime monégasque a été abattu. Les vidéosurveillances l'attestent. C'est grâce notamment à ces enregistrements que les enquêteurs sont remontés jusqu'au tireur présumé, membre de la communauté comorienne de Marseille. Il aurait été engagé avec un autre homme pour tuer la milliardaire par des intermédiaires, eux-mêmes recruté par l'autre figure centrale de ce dossier: Pascal Dauriac, le coach sportif du gendre polonais.
Les avocats vont plaider la nullité des aveux
En garde à vue, Wojciek Janowski a reconnu avoir commandité ce meurtre, selon les procès-verbaux d'audition publiés par le Monde, parce qu'explique-t-il alors, "la maltraitance psychique sur ma femme par sa mère dure depuis le jour où j'ai connu Sylvia." Il a donc demandé à son coach sportif "de résoudre le problème, sans jamais dit-il aux policiers, utiliser le mot tuer."
Mais quatre jours après ses aveux, revirement du gendre d'Hélène Pastor: il n'a pas compris le sens du mot commanditaire, n'avait ni interprète ni avocat en garde à vue. Ses avocats vont d'ailleurs soutenir la nullité de ces aveux le 11 mai devant la chambre de l'instruction d'Aix-en-Provence.
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