Attentat de la rue Copernic : 40 ans après, un procès va avoir lieu
Le 3 octobre 1980, à 18h35, une bombe explosait en plein Paris, dans une synagogue du XVIe arrondissement, faisant 4 morts et 38 blessés. Les fenêtres de cinq immeubles ont volé en éclats et des voitures sont projetées. "Tout d'un coup, [il y a eu] cette déflagration immense dont j'ai encore le bruit dans les oreilles, et la verrière qui s'est écroulée sur nous", se rappelle Corinne Adler, rescapée ce jour-là, alors qu'elle n'était encore qu'adolescente.
Les preuves sont minces
Des portraits-robots du propriétaire de la moto sur laquelle était fixée la bombe sont alors réalisés. En 1999 ressort finalement le nom d'Hassan Diab, professeur de sociologie libano-canadien. Il est alors interpellé, mais les preuves sont minces et Hassan Diab clame son innocence. Libéré après trois ans de détention, il sera au cœur du procès, lundi 3 avril. Il sera probablement absent.
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