Bernard Cazeneuve à Rennes : "Il n'y a pas de droit de casser"
Lors de son déplacement dans la capitale bretonne sous tension depuis plusieurs jours après des manifestations violentes contre la loi Travail, Bernard Cazeneuve s'est exprimé sur les violences commises : "Si le droit de manifester est sacré, il n'y a pas de droit de casser" a-t-il déclaré.
"Il n'y a pas de droit de casser" : le ministre de l'Intérieur en déplacement ce dimanche à Rennes
Le ministre de l'Intérieur s'est aussi adressé aux forces de l'ordre en déclarant : "Je vous demande d'être irréprochables, que les instructions que j'ai données soit respectées rigoureusement" .
A Rennes ce matin : profonde gratitude aux forces de l'ordre engagées pour assurer l'ordre public pic.twitter.com/bOHXFVrRLU
— Bernard Cazeneuve (@BCazeneuve) May 15, 2016
1.300 interpellations dans l'hexagone
Le ministre de l'Intérieur s'est adressé aux "activistes" qui organisent des manifestations avec "l'envie de casser" . "Ils m'auront toujours en face d'eux pour défendre la réputation et l'honneur des policiers et gendarmes qui assurent la sécurité des Français et qui le font avec un sens de l'engagement républicain et de l'efficacité que je veux saluer" a déclaré Bernard Cazeneuve, tout en détaillant un bilan national des débordements. "1.300 personnes ont été interpellées depuis le début des manifestations, 819 ont été placées en garde à vue et 51 personnes condamnées en comparution immédiate. Et il y en aura d'autres" , promet le ministre de l'Intérieur.
"Ce qui s'est passé à Rennes n'est pas acceptable et je veux exprimer à la maire ma reconnaissance et ma détermination à ne pas laisser une poignée d'activistes faire régner le désordre et la loi de la violence" a ajouté Bernard Cazeneuve.
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