Des retards de loyer réclamés en justice pour un studio… de 6 m²
Le tribunal d’instance du XVIIe arrondissement de Paris rendra sa décision le 28 octobre sur une affaire de loyers impayés moins classiques qu’il n’y paraît. Un locataire est poursuivi par ses propriétaires pour quatre mois de retard. Or, la chambre de bonne qu’il occupe près du parc Monceau serait plus réduite que la surface légale. Elle ne ferait que six mètres carrés au lieu des neuf réglementaires.
Le journal 20 minutes qui a suivi l’audience mardi a cité les propos de l’avocate du locataire Me Aurélie Geoffroy, quand elle résume la situation :"
"C’est comme si un dealer attaquait en justice ses clients parce qu’ils n’ont pas payé sa came."
L’avocat des propriétaires, Me Michel Tournois, a plaidé la bonne foi de ses clients, sur la surface. Ils n’auraient pas le compas dans l’œil et le défenseur, cité par le quotidien, se demande aussi "si le locataire n'a pas entassé ses affaires afin qu'il apparaisse plus petit aux yeux des experts ...". Un expert a effectivement été appelé à la rescousse et il a estimé que "ce local ne permettait pas un hébergement des personnes conforme à la dignité humaine ." L’avocate du locataire a réclamé 20.000 euros de dommages et intérêts.
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