"La réflexologie est devenue un outil pour me nuire", réagit Georges Tron lors de son procès pour viols en réunion
L'ancien secrétaire d'Etat est devant les assises de Seine-Saint-Denis pour répondre des accusations de viols et agressions sexuelles en réunion.
Ce qu'il faut savoir
Le procès de Georges Tron s'est ouvert, mardi 12 décembre, devant les assises de Seine-Saint-Denis. L'ancien secrétaire d'Etat chargé de la Fonction publique est accusé de viols et agressions sexuelles en réunion par deux anciennes employées de sa mairie de Draveil (Essonne). "La réflexologie est devenue un outil pour me nuire", a notamment affirmé le maire de Draveil lors du premier jour de son procès aux assises.
Neuf jours. L'élu du parti Les Républicains comparaît pendant neuf jours à Bobigny au côté de son ancienne adjointe à la Culture, Brigitte Gruel. Tous deux clament leur innocence.
La recherche de la vérité. "Je suis sans appréhension et j'espère que [le procès] servira à éclaircir des tas de choses qui auraient dû l'être depuis longtemps", avait déclaré Georges Tron à l'AFP à quelques jours du procès.
Un procès politique ? Eric Dupont-Moretti, l'avocat de Georges Tron, a affirmé sur franceinfo que "le Front national" est derrière les accusations portées contre son client, les plaignantes ayant des contacts avec la famille de Marine Le Pen.