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DSK : deuxième journée de garde à vue et nouveaux interrogatoires

Après une nuit en cellule, les interrogatoires ont repris ce matin pour Dominique Strauss-Kahn. L’ex-patron du FMI continue de s’expliquer sur ses parties fines avec des prostituées, en France, en Belgique et à New-York, et sur ses liens avec les différents mis en examen dans ce dossier. Sa garde à vue pourrait s’achever dans la soirée.
Article rédigé par Gilles Halais
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Franceinfo (Franceinfo)

La garde à vue de Dominique Strauss-Kahn peut, en théorie, durer 96
heures. Mais de source proche du dossier, l’on indique qu’elle pourrait prendre
fin dans la soirée, sans présentation immédiate au parquet.
Cette remise en
liberté de DSK pourrait toutefois être assortie d’une convocation ultérieure
à la justice, peut-être dès jeudi, en vue d’une mise en
examen.

Dominique Strauss-Kahn est interrogé depuis lundi matin 9h.

Les trois juges d’instruction en charge du dossier du Carlton de Lille s’étaient
rendus à la caserne de gendarmerie dans la soirée pour lui notifier la
prolongation de sa garde à vue pour "complicité de proxénétisme aggravé en
bande organisée" et "recel d’abus de biens sociaux". Des faits
passibles respectivement de 20 ans de réclusion criminelle et cinq ans d’emprisonnement.

Il ne pouvait imaginer que ces jeunes femmes puissent être des prostituées car certaines "lui ont été présentées par des responsables policiers"

Juges et enquêteurs cherchent notamment à déterminer si Dominique
Strauss-Kahn savait que des participantes à ces parties fines étaient des
prostituées.
Certains éléments laisseraient penser qu’il le savait.
Lui se
serait défendu au cours de sa garde à vue, affirmant qu’il ne pouvait imaginer que ces jeunes femmes
puissent être des prostituées car certaines "lui ont été présentées par
des responsables policiers"
.

Les enquêteurs de la PJ devaient justement passer la main en fin de matinée à
des fonctionnaires de l’IGPN (la "police des polices"). Ceux-ci devant
interroger DSK sur ses liens avec le commissaire Jean-Christophe Lagarde, chef
de la Sûreté départementale du Nord, qui fait partie des huit personnes mises
en examen dans ce dossier.

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