Filière djihadiste "de Strasbourg" : qui sont les sept prévenus ?
Le procès de sept Strasbourgeois, âgés de 24 à 27 ans, dont le frère d'un kamikaze du Bataclan, qui ont passé plusieurs mois en Syrie entre décembre 2013 et avril 2014, s'est ouvert lundi à Paris. La plupart n’ont pas de casier judiciaire, ni de vrais diplômes, sauf deux ont qui poussé jusqu’aux bancs de l’université. Le groupe d’amis vivait de petits boulots, comme éducateurs ou chauffeurs-livreurs. L’un d’eux avait un contrat dans un club de football en Allemagne. Sept amis qui se retrouvaient pour jouer au foot et écumer les bars à chichas. L’idée d’un départ en Syrie se serait imposée à force de regarder sur internet les horreurs commises par le régime de Bachar Al Assad.
Certains ont prétendu aller à Dubaï
Vous maintenez que vous êtes partis dans un but humanitaires, questionne la présidente ? Oui, répondent-ils. Ou au moins pour aider le peuple syrien. Certains reconnaissent que cela impliquait de prendre les armes. Aucun d’eux n’en a parlé à leur famille : leurs proches ont donné l’alerte, se démenant pour les aider à revenir. Certains ont prétendu qu’ils se rendaient à Dubaï, comme le joueur de football affirme ainsi qu’il voulait aller "travailler là-bas ", invoquant le "rêve américain ".
Association de malfaiteurs terroriste
"Mais pourquoi, alors, cette parenthèse syrienne ? ", questionne son avocat. "Parce que personne ne faisait rien pour aider ces gens ", répond le jeune homme. Quand il est rentré, au bout de deux mois, Il a repris le football. Mais après quelques semaines de surveillance, la police l’interpelle avec ses amis. Ils doivent aujourd’hui répondre d’association de malfaiteurs terroriste.
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