Fin des prélèvements ADN dans le lycée de La Rochelle
C'était une opération inédite en milieu scolaire. Depuis lundi, 531 prélèvements ADN ont été effectués dans un lycée privé de La Rochelle. Les enquêteurs cherchent à confondre le violeur d'une élève de 16 ans qui s'était faite agresser le 30 septembre 2013 dans les toilettes du lycée Fénelon-Notre-Dame.
L'opération devait s'achever mercredi, mais face à plusieurs absences, maladies ou convocations tardives, elle a dû être rallongée d'une journée.
Tous les élèves et les professeurs se sont soumis au test, certains membres de l'équipe enseignante, absents au moment des faits ont même accepté le prélèvement pour "aller dans le sens de l'enquête" , a précisé la Procureur de la République de La Rochelle, Isabelle Pagenelle.
L'étudiant qui avait refusé le test a changé d'avis
L'étudiant majeur qui avait refusé mardi le prélèvement pour des raisons "d'ordre philosophique" est finalement revenu sur sa décision. "Je pense qu'il s'est interrogé sur le fait d'être le seul à dire non face à plus de 500 personnes", a indiqué la magistrate. Neuf personnes qui ont quitté l'établissement depuis les faits doivent encore être contactées, a-t-elle précisé.
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Les empreintes ADN récoltées doivent maintenant être envoyées dans un laboratoire à Lyon, où elles seront comparées à l'ADN recueilli sur les vêtements de la victime. Les résultats ne devraient pas être connus avant un mois.
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