Justice : retour sur ces affaires qui ont ébranlé la Ve République
Au fil des différentes mandatures ou des campagnes présidentielles, des affaires ont rythmé la vie de la Ve République. De Valéry Giscard d’Estaing à François Fillon, retour sur différents épisodes judiciaires.
Aucun président de la Ve République n’a échappé aux affaires judiciaires. En 1979, Valéry Giscard d’Estaing est empêtré dans celle des "diamants de Bokassa". Jean-Bedel Bokassa, auto-proclamé empereur de Centrafrique, lui fait cadeau de pierres précieuses, ce qui met le président dans l’embarras et a participé à sa défaite en 1981. Cette année-là, François Mitterrand est arrivé au pouvoir. Les affaires s’enchaînent, comme en 1990 et "l’affaire Urba", un bureau d’études soupçonné de financer le Parti socialiste. Le trésorier du parti, Henri Emmanuelli, a été condamné par la suite.
Les emplois fictifs à la ville de Paris
En 2000, des soupçons d’un financement occulte planent sur Jacques Chirac. Il nie en bloc alors que l’ancien trésorier du RPR avoue avoir remis de l’argent liquide en sa présence. Une autre affaire le concerne également, celle des emplois fictifs à la ville de Paris pour laquelle il est condamné à deux ans de prison avec sursis en 2011. L’ancien Premier ministre, Édouard Balladur, est impliqué dans "l’affaire Karachi", mêlant des ventes de sous-marins au Pakistan et des rétro-commissions pour financer sa campagne de 1995. Sous François Hollande, Jérôme Cahuzac a été condamné à quatre ans de prison dont deux ans ferme pour avoir caché des comptes à l’étranger. Enfin, la campagne de François Fillon a été torpillée en 2017, notamment à cause de l’emploi présumé fictif de sa femme, Pénélope, à l’Assemblée nationale.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.