La peine de Jean-Marie Messier réduite en appel
Condamné d'un côté, relaxé de l'autre. La cour d'appel de Paris a relaxé Jean-Marie Messier, l'ancien patron du groupe Vivendi Universal pour sa communication à la tête du groupe multimédia. Mais elle le juge coupable d'abus de biens sociaux. Pour avoir tenté d'obtenir de lourdes indemnités ( 18,5 millions d'euros) à son départ de la direction de Vivendi, Jean-Marie Messier écope de 10 mois de prison avec sursis et 50 000 euros d'amende. Une peine infériere à ce qu'avait requis le parquet général lors du deuxième procès de l'homme d'affaires. Inférieur aussi à la peine qu'avait prononcé le tribunal correctionnel de Paris en première instance.
Concernant l'autre volet de l'affaire : la communication du groupe entre 2000 et 2002, la justice a relaxé Jean-Marie Messier. La juridiction a estimé qu'il ne disposait pas d'information sur la santé financière de l'entreprise et qu'il n'avait donc pas commis d'infractions en diffusant ses informations présumées trompeuses ou fausses aux marchés financiers à l'époque où il était responsable de la communication du groupe. Une décision contraire aux affirmations des juges qui, en première instance, l'avaient qualifié de "prestidigateurs de dettes", considérant qu'il avait trompé le public et les actionnaires.
Dès l'énoncé de l'arrêt de la cour d'appel de Paris, l'avocat de Jean-Marie Messier a annoncé l'intention de son client de se pourvoir en cassation.
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