Cet article date de plus de douze ans.

Les complices de Treiber condamnés à des peines de prison

Quatre personnes étaient jugées à Auxerre (Yonne) pour avoir aidé, pendant sa fuite fin 2009, Jean-Pierre Treiber, le meurtrier présumé de Géraldine Giraud et Katia Lherbier.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
L'arrivée d'un des quatre accusés soupçonnés d'avoir aidé Jean-Pierre Treiber, au Palais de Justice d'Auxerre, le 22 novembre 2009. (AFP)

L'épilogue de l'affaire Treiber se dessine. Des peines allant de 4 mois de prison avec sursis à 18 mois ferme ont été prononcées, jeudi 12 avril, par le tribunal d'Auxerre à l'encontre des complices de Jean-Pierre Treiber, meurtrier présumé de Géraldine Giraud et Katia Lherbier. Ces quatre personnes étaient jugées pour l'avoir aidé pendant sa fuite, fin 2009.

Ces habitants de Seine-et-Marne ont comparu pour "recel de malfaiteur", un délit passible de trois ans de prison et 45 000 euros d'amende. Ils étaient accusés d'avoir aidé Jean-Pierre Treiber, de la fourniture de victuailles à celle d'un hébergement, durant ses dix semaines de fuite entre le 8 septembre et le 20 novembre 2009. Jean-Pierre Treiber s'était évadé de la maison d'arrêt d'Auxerre. Il y avait été placé en détention provisoire alors qu'il était accusé du double meurtre commis fin 2004.

Les réquisitions du procureur suivies

Le tribunal a quasiment suivi à la lettre les réquisitions du ministère public. Considérés comme "les plus impliqués", Régis Charpentier et son ami Michel Huys ont été condamnés aux peines les plus lourdes. Ils ont respectivement écopé de 2 ans de prison, dont 6 mois avec sursis, et de 18 mois d'emprisonnement, dont 6 avec sursis.

A l'encontre de Marie-Thérèse Fournier qui, selon le parquet, "a suivi Michel Huys" son ex-compagnon, et Christian Top, "le moins impliqué", le tribunal a prononcé des peines respectives de 8 mois et 4 mois de prison avec sursis.

Jean-Pierre Treiber s'est pendu le 20 février 2010 dans sa cellule de Fleury-Mérogis (Essonne) quelques semaines avant son procès. L'action judiciaire le visant s'était donc éteinte à ce moment-là, mais les complices présumés de sa fuite ont continué à être poursuivis.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.