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Les outrages sexistes ont continué d'augmenter en 2022

Les victimes sont en grande majorité des femmes (91%), et jeunes (61% ont moins de 30 ans). Les auteurs sont quasi exclusivement des hommes (97%), souligne le service statistique ministériel de la sécurité intérieure.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Une rue de Lille, le 27 septembre 2023. (LECLERCQ OLIVIER / HEMIS.FR / AFP)

Les outrages sexistes ont continué d'augmenter en France en 2022, avec 2 800 infractions, soit 22% de plus qu'en 2021. Au total, il y a eu 7 600 infractions enregistrées depuis la loi de 2018, a relevé jeudi 26 octobre une étude du service statistique ministériel de la sécurité intérieure. L'augmentation est cependant moindre en 2022 que l'année précédente, qui avait atteint une hausse de 62% (2 300 infractions en 2021 contre 1 400 en 2020).

Les victimes sont en grande majorité des femmes (91%), et jeunes (61% ont moins de 30 ans). Les auteurs sont quasi exclusivement des hommes (97%), souligne l'étude.

Les infractions relevées davantage dans les grandes villes

Les infractions sont relevées davantage dans les grandes villes, avec huit outrages sexistes pour 100 000 habitants. Paris présente le nombre le plus élevé d'infractions (197 en moyenne par an), suivi du Loiret (101), du Nord (71) et du Rhône (57).

Depuis la loi promulguée le 3 août 2018, l'outrage sexiste est une contravention consistant dans le fait d'imposer à une personne tout propos ou comportement à connotation sexuelle ou sexiste qui soit porte atteinte à sa dignité en raison de son caractère dégradant ou humiliant, soit crée à son encontre une situation intimidante, hostile ou offensante. Dans la plupart des cas, l'infraction se caractérise par des insultes, des propos déplacés, à caractère sexiste ou sexuel, des comportements et gestes inappropriés, des paroles dégradantes, des exhibitions sexuelles ou gestes masturbatoires, des propositions sexuelles, voire des attouchements sexuels.

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