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Massacre en Norvège : Marine Le Pen reste solidaire de son père

La présidente du Front national a refusé de condamné les propos de son père. Elle dénonce «une polémique artificielle».
Article rédigé par Simon Gourmellet
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Marine Le Pen et son père lors du défilé en hommage à Jeanne d'Arc le 1er Mai 2011 (AFP PHOTO / BERTRAND LANGLOIS)

La présidente du Front national a refusé de condamné les propos de son père. Elle dénonce "une polémique artificielle".

Face à la polémique provoquée par , la patronne du FN ne l'a pas pour autant désavoué. "Si j'avais été en désaccord ou si ses propos m'étaient apparus choquants, je l'aurais dit", a-t-elle répondu. Selon elle, Jean-Marie Le Pen, président d'honneur du FN, "s'est posé la question, et c'est une vraie question, sur le choix de société".
"La vraie question c'est: notre société doit-elle avoir une police, des armées (...), doit-elle tenir compte (...) de la violence qui nous frappe, des risques terroristes (...), qu'ils émanent d'un fou, comme c'est le cas en Norvège avec ce dramatique assassinat collectif, ou qu'ils soient plus organisés par un certain nombre de réseaux qui aujourd'hui font trembler le monde ?", s'est interrogé Mme Le Pen, qui, comme son père avant elle, a fait de la sécurité l'un des thèmes clés de son programme.
"Si sur l'île d'Oléron il y avait eu massacre comme il y a eu en Norvège et que la police avait mis une heure et demie à intervenir, ne croyez-vous pas qu'il y aurait eu des voix dans la classe politique française pour (...) critiquer l'absence de rapidité d'intervention ?", a-t-elle demandé, jugeant que son père s'était "contenté de faire cela".
Enfin sur les critiques des dirigeants socialistes après les déclarations de son père, Mme Le Pen a de nouveau dénoncé une "polémique tout à fait artificielle", accusant la gauche de l'"instrumentaliser" parce qu'elle n'a "plus rien à proposer".

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