"Mon état d'esprit est bon car la vérité est en marche" raconte Florence Cassez
"Mon état d'esprit est bon car j'ai la conviction
qu'enfin la vérité est en marche et qu'elle conduira à ma libération dans les
mois qui viennent" , raconte Florence Cassez. Jointe par France Bleu
Nord, la Française dit sa confiance retrouvée dans la justice mexicaine. "Bien
sûr les temps de la justice sont longs, très longs, trop longs pour moi, pour mes
parents pour tous mes proches" , explique Florence Cassez.
"Mon état d'esprit est bon, aussi, parce que l'État
français, sans s'ingérer dans la procédure en cours n'a cessé d'exprimer le
soutien à ma cause à travers deux présidents successifs" , poursuit
Florence Cassez qui remercie également dans un sanglot "ses parents,
ses proches et tous ceux qui en France et à l'étranger m'aident à vivre, me
lever chaque matin et à poursuivre mon combat".
Du changement après sept ans en prison
Depuis quelques semaines, la situation semble avoir évolué pour Florence Cassez, condamnée à 60 ans de prison pour complicité d'enlèvement. Le premier décembre, le Mexique a connu deux changements qui pourraient jouer en faveur de la Française.
Le président Felope Calderon, qui avait publiquement affirmé son hostilité au à la libération de Florence Cassez est parti. Par ailleurs, la Cour suprême, qui sera chargé de statuer sur le dossier début 2013, a été en partie revouvelée.
Néanmoins, Frank Berton, l'un des avocats de Florence Cassez explique qu'il "attend toujours une date d'audience qui pourrait intervenir fin janvier début février". Le nouveau président mexicain a par ailleurs rencontré François Hollande le 17 octobre dernier avec la volonté de relancer la coopération et d'écarter le cas Cassez de la politique.
La prudence toujours de mise
Reste que la prudence est toujours de mise dans ce dossier qui a connu de nombreux espoirs douchés. "À l'heure actuelle, explique Frank Berton, Florence ne dispose toujours pas de trois voix de magistrats nécessaires pour obtenir sa libération".
D'autant que cette étape est importante, puisque c'est la dernière. "Si on devait perdre, il n'y aurait plus de recours au Mexique" , précise Franck Berton
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