Mort après un concours de shooters : le patron du bar relaxé
Il avait été condamné en première instance à quatre mois de prison avec sursis et interdiction d'exercer pour homicide involontaire. Ce patron de bar du Puy-de-Dôme a été relaxé. Il y a quinze mois, un de ses clients, un quinquagénaire était mort des suites d'un coma éthylique après un avoir bu 56 shooters.
Erreur de procédure
La cour d'appel de Riom l'a mis hors de cause, pas sur le fond, mais en raison d'une erreur dans la procédure. Selon l'avocat du patron du bar, Maitre Renaud Portejoie, "derrière cette décision que certains pourront qualifier de strictement juridique, je vois du sens. Il faut bien comprendre que la cour d'appel souhaite rappeler que cette dérive vers l'état pénitence n'est pas acceptable."
"Derrière chaque drame humain, il ne faut pas forcément retenir la responsabilité pénale d'un professionnel"
— Maître Renaud Portejoie, avocat du patron de bar
"Ce qui était effrayant, c'est que la décision de première instance crée un précédent qui, à mon sens, était dangereux, qui consistait à retenir que derrière chaque drame humain, il fallait absolument retenir la responsabilité pénale d'un professionnel. C'était inenvisageable et injuste".
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