Nicolas Bedos exprime sa colère après une plainte pour injure raciale
La plainte pour injure raciale vise deux chroniques publiées
sur le site internet de Marianne et plus particulièrement trois expressions qui
figurent dans les deux textes. Dans la première intitulée "Indolence
insulaire" et publiée le 9 décembre dernier, l'association CollectifDom
retient les expressions "enculé de nègre" et "indolence
insulaire. Dans la seconde titrée "Un voyage en Chirac" datant du 16
décembre, le collectif vise dans sa plainte l'expression "autochtones
oisifs".
Selon l'un des deux avocats du CollectifDom, Jules Ramaël,
Nicolas Bedos est allé trop loin. Pour lui, ces expressions ne peuvent être
justifiées par l'humour "car l'humour n'autorise en aucune façon
l'injure raciale". Pour lui, l'humoriste véhicule "des
préjugés infâmants sur les Antillais". Jules Ramaël explique que
l'humour déployé dans ces deux chroniques est "néfaste pour la
communauté antillaise puisqu'il contribue à vulgariser et à banaliser des
propos racistes".
Faire le procès des associations
Nicolas Bedos, joint par France Info , a fait part de sa
colère face à ces accusations. Il explique aller – à travers ces deux
chroniques – "dans le sens des gens qui viennent de m'attaquer". L'humoriste
raconte "faire l'éloge de cette île, de l'indépendance d'esprit, de la
liberté. Je fais la critique des colons, des Békés et des bourrins. Donc qu'on
ne m'attaque pas sur ce que je dénonce".
Pour Nicolas Bedos, "il faut avant apprendre à lire
un papier qui est exactement l'inverse de ce qu'ils ont compris. Ca me fait de
la peine que des gens n'arrivent pas à comprendre le degré zéro du deuxième
degré" . Selon lui, employer le terme "nègre" "le
banalise pour mieux le dénoncer".
Pour lui, "il est temps, une bonne fois pour toute, que
l'on fasse le procès de ces associations qui n'ont rien d'autre à foutre que
d'emmerder des comiques, des rigoleurs,
des amuseurs et des petits Molières de supérette".
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