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Nicolas Sarkozy entendu au pôle financier

L'ancien président Nicolas Sarkozy est arrivé mardi matin au pôle financier à Paris. L'audition a débuté vers 9 heures, a appris France Info. L'ancien chef de l'Etat est entendu dans l'enquête sur les fausses factures de Bygmalion et les comptes de sa campagne présidentielle en 2012. Il risque une mise en examen mais il peut également ressortir sous le statut de témoin assisté.
Article rédigé par Olivier Boy
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
  (Nicolas Sarkozy entendu ce matin au pôle financier (photo prétexte) © maxPPP)

C'est le fond de l'affaire Bygmalion. En 2012, les comptes de campagne de Nicolas Sarkozy - qui ont d'ailleurs été rejetés par le Conseil constitutionnel en 2013 - étaient en train d'exploser, de trop gros meetings, trop chers. Un système de fausses factures est mis en place avec la complicité de l'entreprise Bygmalion qui organisait ces meetings et qui a facturé à l'UMP ce qui aurait dû être imputé aux comptes de campagne. 

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Qui savait ?

La grande question c'est de savoir qui était au courant, qui a organisé le système. A l'époque Jean-François Copé était le patron de l'UMP. Il a été entendu la semaine dernière et n'a pas été mis en examen à l'issue de sa garde à vue. Reste donc Nicolas Sarkozy. Il a déjà été entendu par les policiers mais c'est la première fois qu'il l'est par les juges. Dans le livre qu'il a publié fin janvier, La France pour la vie , l'ex-chef de l'Etat a réaffirmé qu'il avoir tout ignoré de Bygmalion et de ses pratiques : "Là encore, on aura sans doute du mal à le croire, c'est pourtant, je le jure, la stricte vérité : je ne connaissais rien de cette société jusqu'à ce que le scandale éclate."  

Enquête pour faux, abus de confiance, escroquerie...

Une audience commentée ce mardi matin avec beaucoup de prudence chez Les Républicains et une sérénité affichée chez les sarkozystes. Dans cette affaire, les juges ont déjà mis en examen treize personnes, d'anciens responsables de l'UMP, de la campagne ou de Bygmalion. L'enquête est ouverte pour faux, abus de confiance, escroquerie et financement illégal de campagne électorale.

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