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Non-lieu pour Eric Woerth dans l'affaire de l'hippodrome de Compiègne

Les poursuites devant la Cour de justice de la République, pour l'affaire de la vente contestée de cet hippodrome de l'Oise, ont été abandonnées jeudi.

Article rédigé par franceinfo avec AFP et Reuters
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Le député UMP de l'Oise Eric Woerth répond aux questions des journalistes à l'Assemblée nationale, à Paris, le 9 décembre 2014. (AURÉLIEN MORISSARD / CITIZENSIDE.COM / AFP)

Eric Woerth a obtenu un non-lieu devant la Cour de justice de la République (CJR), dans le cadre de l'affaire de la vente contestée de l'hippodrome de Compiègne (Oise), jeudi 11 décembre. "Nous disions depuis quatre ans que cette affaire était sans fondement. Il y a eu une instruction particulièrement fouillée et il n'y a rien contre le ministre", a commenté son avocat, Pierre-Yves Le Borgne, après l'annonce de la décision du parquet général près la Cour de cassation, qui a suivi les réquisitions du ministère public.

L'ancien ministre du Budget avait été placé sous le statut de témoin assisté dans cette enquête ouverte pour prise illégale d'intérêts. Ses détracteurs accusaient l'actuel délégué général de l'UMP à l'Economie et aux finances d'avoir bradé, en 2010, l'hippodrome de Compiègne.

La vente n'était pas une mauvaise affaire pour l'Etat, selon une expertise

Sa décision de valider par arrêté la vente d'une parcelle de 57 hectares à la Société des courses de Compiègne (SCC), jusqu'alors locataire, a fait polémique pour plusieurs raisons car l'opération s'était faite sans mise en concurrence et contre l'avis du ministère de l'Agriculture. Mais une expertise juridique menée en 2012 avait conclu que la vente en question était possible légalement et que son prix – 2,5 millions d'euros – n'était pas une mauvaise affaire pour l'Etat.

Mais l'affaire n'est pas close. Une autre enquête sur le volet non ministériel du dossier est menée en parallèle par deux juges d'instruction du pôle financier du parquet de Paris.

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