Noyade à Saint-Cyr : possible ouverture d'une enquête pour homicide involontaire
Traverser un étang de 50 mètres de long,
profond de 2 mètres, vêtu d'un treillis et de rangers. Voilà ce qu'a du effectuer le jeune sous-officier de 24 ans décédé lundi soir. Un exercice qui faisait partie d'un "cursus
de transmission des traditions " , une activité programmée qui* " n'était ni plus, ni moins qu'un bizutage, appelé bahutage à
Saint-Cyr, transformé en transmission de tradition " ,* a expliqué l'Adefdromil,
une association de défense des militaires. Cette soirée a été organisée par des élèves, le
commandement de Saint-Cyr ayant donné son aval.
Une panne d'électricité pendant la traversée de l'étang
Alors que
le jeune homme effectuait sa traversée de l'étang. Le site a connu une panne d'électricité
de quelques minutes. Après des recherches, ses camarades n'ont pu retrouver que
le corps sans vie du jeune soldat élève.Après l'autopsie pratiquée mardi, le
sous-officier est bien mort d'une noyade. La famille dénonce aujourd'hui des " zones
d'ombre " * autour de la mort de leur fils. D'après
la famille, lors de l'annonce du décès, " on lui a dit que les autres se
seraient inquiétés presque une heure après la fin de l'exercice "* , a
déclaré leur avocate.
Selon le parquet, aucun cadre de l'école n'était présent lors de l'accident. Le procureur de la République a annoncé mercredi soir qu'il pourrait ouvrir une enquête pour homicide involontaire, comme le demande la famille.
La traversée d'un étang d'une cinquantaine de mètres dans la nuit présentait "un certain risque" et aurait dû "être encadreé" selon le procureur de la République
Pour les proches du soldat décédé, les
règles de bases de sécurité n'ont pas été respectées.
Le ministre de la Défense a diligenté une enquête de commandement pour trouver les responsabilités
éventuelles.
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