Octuple infanticide : les larmes de Dominique Cottrez
Dès l'ouverture de son procès jeudi, devant les assises de Douai, Dominique Cottrez est arrivée en pleurs, un mouchoir à la main, devant la cour et des dizaines de journalistes. Elle est jugée pendant une semaine pour avoir tué huit de ses bébés entre 1989 et 2000.
Dominique #Cottrez entre dans la salle d'assises de Douai en larmes.Mitraillée par un mur de photographes.Elle comparaît pour 8 infanticides
— Delphine Gotchaux (@delphgotchaux) June 25, 2015
Domonique Cottrez n'a pas su expliquer son geste et les mots ont eu bien du mal à venir. Elle a répondu avec émotion aux questions de la présidente de la cour d'assises et revient sur son enfance qu'elle juge "normale" . Pourtant, dans son récit, elle raconte de l'inceste imposée par son père à partir de ses huit ans, de son surpoids, des insultes quotidiennes de ses camarades...
La mère se rappelle aussi des mots de cette sage femme lors de sa première grossesse : "Si t'as pas maigri la prochaine fois ça va mal se passer." Elle pesait alors 130 kilos. "Combien aujourd'hui?" demande la présidente. "160". Question impudique, mais qui permet à tous de comprendre une douleur. Marie-Hélène Carlier, l'avocate de Dominique Cottrez parle de "l'impression d'être un monstre obèse".
Ce vendredi, le mari et les deux filles de Dominique Cottrez vont être entendus. Ils ont choisi de se constituer partie civile pour mieux soutenir leur mère et épouse. " Le but c'est de la soutenir et de ne pas laisser la partie civile à des associations qui détournent ce procès", explique Maître Pierre-Jean Gribouva, leur avocat.
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