Parrainages : le FN défend l'anonymat devant le Conseil constitutionnel
Les Sages rendront, mardi, leur décision sur la question prioritaire de constitutionnalité posée par Marine Le Pen. Le Front national dénonce le fait que les parrainages d'élus soient rendus publics.
Rendre public le nom de 500 élus qui offrent leurs parrainages aux candidats à la présidentielle : est-ce conforme à la Constitution ? C'est la question prioritaire de constitutionnalité (QPC) posée par Marine Le Pen. Elle était examinée par le Conseil constitutionnel jeudi 16 février, mais finalement les Sages ne trancheront que mardi 21 février. Le président de l'institution, Jean-Louis Debré, a précisé que la décision serait diffusée le 21 février à partir de 17 heures sur le site internet du Conseil constitutionnel.
Le report de la décision du Conseil constitutionnel a été annoncé à l'issue d'une audience de moins d'une heure consacrée à cette question, à laquelle assistait la présidente du parti d'extrême droite, Marine Le Pen, et son avocat, Louis Aliot, également numéro 2 du FN. Il a milité une nouvelle fois pour l'anonymat des parrainages. La publication des parrainages des candidats à la présidentielle a été validée par le Conseil constitutionnel dans une loi de 1976. Comme l'institution ne peut se prononcer une nouvelle fois sur un texte validé, Louis Aliot a tenté de prouver que les circonstances ont changé, avant de développer les raisons pour lesquelles il estime que cette mesure n'est pas constitutionnelle.
De son côté, le représentant de l'Etat dans la procédure a, sans surprise, demandé le maintien de l'obligation de rendre publics les noms de 500 élus signant pour un candidat. Outre la candidate du FN, Corinne Lepage et Christine Boutin étaient présentes à l’audience.
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