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Poursuite des soins de Marwa : la mère de la fillette salue une "délivrance" et attend son hospitalisation à domicile

Mercredi, le Conseil d'État a ordonné à l'AP-HM de poursuivre les soins de Marwa, un bébé de quinze mois, lourdement handicapée et hospitalisée à la Timone. Anissa, la mère, salue une "délivrance".

Article rédigé par franceinfo
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La famille de Marwa, le 4 mars 2017. (ANNE-CHRISTINE POUJOULAT / AFP)

Alors que le Conseil d'État a ordonné mercredi 8 mars à l'Assistance publique – Hôpitaux de Marseille (AP-HM) de poursuivre les soins de Marwa, quinze mois, lourdement handicapée et hospitalisée à la Timone, la mère du bébé, Anissa, salue, ce jeudi, au micro de franceinfo, une "délivrance""J'ai sauté sur la première personne qui était sur mon chemin, je l'ai embrassée. J'ai dit : 'Marwa, ça y est, c'est la délivrance, on a gagné."

Ça y est, y'aura plus de tribunal, y'aura plus d'avocat, on souffle

Anissa

à franceinfo

"Je lui parle beaucoup, parce qu'elle ressent tout, et, à mon avis, elle comprend tout, avec des mots simples, mais si."

Le juge justifie sa décision par le fait que l'état de Marwa s'était légèrement amélioré

"Pour le moment, elle doit rester à la Timone. Après il paraît qu'il y a un passage obligé, derrière, qui s'occupe des enfants ventilés pour probablement, après, passer à la maison pour de bon. Le but final, c'est qu'elle rentre à la maison, avec une hospitalisation à domicile. C'est pour ça qu'on a fait tout ça. La vie continue.", ajoute la mère de famille.

"Elle a aussi deux sœurs et un grand-frère à Nice, donc tout le monde a besoin d'elle. Moi je garde confiance, je la prends comme elle est maintenant, je l'accepte, et par la suite, peut-être que la science va avancer, on ne sait jamais ce qu'il peut arriver."

Le juge des référés a justifié sa décision par le fait que l'état de Marwa s'était légèrement amélioré et que, l'enfant ayant moins d'un an au moment où a été prise la décision d'arrêter les soins, il fallait tenir compte de l'avis de ses parents. La fillette a été hospitalisée en septembre 2016, après avoir contracté un virus foudroyant.

Anissa : "Ça y est, y aura plus de tribunal, y aura plus d'avocat, on souffle."

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