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Prières de rue : le procureur requiert la relaxe de Marine Le Pen

C'est la première fois que la présidente du Front National comparaissait devant un tribunal correctionnel. Marine Le Pen était jugée ce mardi à Lyon, pour des propos sur des prières de rue, tenus lors d'un meeting il y a cinq ans. Le procureur a finalement requis la relaxe.
Article rédigé par franceinfo
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  (Marine Le Pen entourée de journalistes avant le début de l'audience au tribunal correctionnel de Lyon © MaxPPP)

Marine Le Pen comparaissait ce mardi au tribunal correctionnel de Lyon pour des propos tenus il y a cinq ans lors d'un meeting. Elle avait comparé les "prières de rue" de musulmans à la période de l'Occupation, une "occupation,  avait-elle dit, où il n'y a pas de blindés, pas de soldats, mais une occupation tout de même"

A l'issue de l'audience, le procureur de la République a requis la relaxe. Il a estimé que : "en dénonçant ces prières dans l'espace public, imputables non à l'ensemble de la communauté musulmane, mais a une minorité, (Marine Le Pen) n'a fait qu'exercer sa liberté d'expression" . La décision a été mise en délibéré au 15 décembre prochain.

"Ceux qui me traînent devant le tribunal correctionnel en prennent la responsabilité" Marine Le Pen au micro de Laurent Doulsan

Pour Marine Le Pen cette convocation est "une persécution judiciaire". Elle l'a affirmé devant la foule de journalistes présents au tribunal de Lyon. "Il ne vous étonne pas le calendrier ? s'est-elle exclamée. Nous sommes à un mois d'une élection régionale alors que cette affaire a cinq ans. Ca ne pouvait pas attendre un mois ?" Directement visée par la présidente du FN : Christiane Taubira : "elle a décidé de mener à notre encontre une persécution".

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