Procès du Carlton : "Dodo la saumure" assure qu'il "ne craint rien"
Depuis le début du procès, il affiche un grand sourire, arrive décontracté au palais de justice, pose presque pour les photographes. "Dodo la saumure" aime les médias et la publicité dont il bénéficie avec cette affaire. Mais derrière le personnage haut en couleur et presque séduisant, il y a une réalité plus sordide qu’a commencé à esquisser Jade, l’une des femmes qui s’est prostituée dans ces clubs belges. Elle a raconté les femmes qui s’entassent dans des lieux exigus en attendant les clients, les passes payées au lance-pierres. "Dodo la saumur"e dit lui qu’il ne redoute pas du tout ce rendez-vous judiciaire :
"Moi j'exerce un métier qui est toléré en Belgique. Point final. Vous pensez qu'il y aurait eu cette affaire sans DSK?"
La ligne de défense de "Dodo la saumure", c’est de dire que ces "filles" comme il les appelle sont des indépendantes, et que les soirées ou après-midi qu’elles ont passé au Carlton, à Paris ou Washington ont été un choix de leur part. A-t-il été rétribué pour ces rendez-vous, c’est la question que le tribunal correctionnel de Lille va chercher à élucider.
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