Un "pousseur" du métro face à sa victime, parce que "j'étais insupportable à ses yeux"
Hier, Renaud Roussillon n'a pas souhaité regarder les images insoutenables de la RATP où on le voit projeté sous la rame du métro, station Grande Arche de la Défense. Selon lui, son agresseur voulait le supprimer parce qu'il incarnait l'image du "cadre supérieur ".
Ahmed Zobir lui ne nie pas les faits. Au cours de l'audience il a expliqué qu'il avait entendu des insultes: "J'étais un peu échauffé de la tête. J'ai manqué de contrôle alors je l'ai poussé des
deux mains, pris par l'énervement, la colère. Je tiens à m'excuser" .
Des propos énoncés posément, qui tranchent avec les deux expertises
psychiatriques concluant à une abolition de son jugement et donc à son
irresponsabilité pénale. Une question délicate que la Cour d'assises devra trancher. Verdict dans la soirée.
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