Cet article date de plus de treize ans.

La gare Montparnasse anesthésiée

2.500 infirmiers anesthésistes ont bloqué les quais de la gare Montparnasse cet après midi. La circulation interrompue dans les deux sens, des retards d’au moins trois heures sont prévus. Un mouvement de protestation dirigé contre le protocole Bachelot.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Radio France © France Info)

Le protocole Bachelot signé en février provoque l’ire des infirmiers anesthésistes. Ce protocole d'accord salarial signé entre la ministre, Roselyne Bachelot, et un syndicat minoritaire permet à des infirmiers qui n’ont pas suivi de formation spéciale de pratiquer des actes d’anesthésies. Une non reconnaissance de cette spécialité pour les 7.500 infirmiers anesthésistes de France. Ils suivent cinq années de formation pour pouvoir assister les médecins anesthésistes.

Après plusieurs semaines de protestations, et un nouveau refus de la ministre de la Santé Roselyne Bachelot de les recevoir, les manifestants ont durci leur position. Sortant de l’itinéraire prévu, ils ont investi la gare Montparnasse vers 13h. Et bloqué toutes les voies jusqu'à 16h, empêchant la circulation des trains grandes lignes dans les deux sens. "Nous ne bougerons pas avant d’avoir l’assurance d’être reçus par le cabinet de la ministre de la Santé", a affirmé Bruno Franceschi du collectif des Infirmiers anesthésistes diplômés d’Etat.

Selon un porte-parole de la SNCF plus de 10.000 personnes sont restées bloquées dans des trains aux abords de la gare, plus largement 40.000 voyageurs ont été touchés par cette manifestation. Dans un communiqué, la SNCF a indiqué avoir décidé la "suppression des TGV au départ de Paris-Montparnasse" et la délocalisation du terminus des TGV province-Paris à la gare de Massy TGV (Essonne), "où les voyageurs sont invités à emprunter le RER C pour rejoindre Paris".

Renseignements au 3635 et sur le site de la SNCF. rubrique infolignes

Caroline Caldier avec agences

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.