La SNCF réduit les zones bleues : les usagers voient rouge

Depuis hier, les périodes dites blanches, là où les tarifs sont plus hauts, sont moins longues en durée mais plus fréquentes. Elles s'étalent désormais matin et soir tous les jours sauf le samedi : de 6h30 à 8h00 du lundi au vendredi, du lundi au jeudi de 17h00 à 18h30, le vendredi de 14h00 à 20h00 et le dimanche de 15h00 à 20h00.
_ Auparavant, les tarifs d'heure de pointe étaient appliquées uniquement en début et en fin de semaine : le lundi de 05H00 à 10H00 ainsi que le vendredi et le dimanche de 15H00 à 20H00.

Ces modifications concernent les voyageurs qui n'ont pas d'abonnement mais voyagent avec une carte commerciale (12-25, Senior...).
Ils seraient 10 % dans ce cas d'après la SNCF. Objectif affiché : inciter les voyageurs occasionnels à décaler leur trajet hors des périodes de pointe, une façon de désengorger les trains. La compagnie nationale, confrontée à une quasi-saturation des TER le soir et le matin, voit en revanche ses trains à peine remplis le reste de la journée.

Sauf que la Fédération nationale des usagers des transports dénonce ce nouveau calendrier tarifaire. La FNAUT a fait le calcul. Elle estime que ces changements représentent des hausse de tarifs compris "entre 33% et 50 %" pour les voyageurs occasionnels et pour les détenteurs d'une carte de type 12-25 ans, "enfant" et "senior".

En revanche, la FNAUT ne remet pas en cause l'augmentation annuelle qui est entrée en vigueur au 1er juillet. Une hausse de 2,5 % sur les trains Corail et TER, jugée "proche du taux officiel de l'inflation". Le syndicat Sud-Rail avait critiqué cette augmentation.

Sandy Dauphin avec agences