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Le conflit recommence chez Ikea

Des représentants syndicaux ont décidé d'occuper à nouveau hier matin le siège social d'Ikea France à Plaisir (Yvelines) pour réclamer la "reprise des négociations" sur les salaires, qui s'étaient soldées par un échec fin février. Ils demandent une reprise des discussion. Mais pour l'instant, aucun mouvement de grève n'a eu lieu.
Article rédigé par franceinfo
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Une vingtaine d'élus CGT, FO, et CFDT sont entrés dans le siège social du géant suédois du meuble peu avant 10h30, selon Hocine Redouani, délégué FO. “On demande la reprise des négociations, sereinement, pour trouver un terrain d'entente, ce qui n'est pas le cas aujourd'hui”, a déclaré François Mrissa, délégué CGT.

Les syndicalistes ont été reçus dans l'après-midi par des membres de la
direction d'Ikea. Le groupe suédois a dit dans un communiqué “regretter qu'un groupe isolé de salariés parmi lesquels des représentants FO et CGT aient investi le siège de l'entreprise à Plaisir de manière illégale en début de matinée”.
_ Soulignant que“ les négociations annuelles obligatoires sont closes depuis jeudi 25 février”, la direction “en appelle à la responsabilité des présents pour ne pas renouveler une occupation des locaux, qui n'apporte rien au dialogue social dans l'entreprise”.

Des syndicalistes avaient occupé les locaux plusieurs jours en février avant
de lever “temporairement” l'occupation pour permettre la tenue des dernières
réunions de négociations annuelles obligatoires (NAO). A l'issue de ces NAO le 25 février, les syndicats ont refusé, à l'exception de la CFTC et la CFE-CGC, organisations minoritaires, de signer l'accord prévoyant une augmentation collective des salaires de 1% et une hausse au mérite de 1% pour toutes les catégories professionnelles.

L'intersyndicale, qui réclamait initialement une hausse générale de 4%, a
fait une contre-proposition de 2% d'augmentation collective, appelant les
salariés à poursuivre “la mobilisation”.
_ La direction du groupe a décidé d'appliquer unilatéralement ses propositions, comme le lui permet la loi en cas d'échec des discussions.

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